Je vous adresse le bonsoir, fiers Chevaliers ;
Certains d'entre vous, ignorent mon identité ;
D'autres quant à eux, ont eu vent de mes péchés ;
C'est pourquoi, bien que conscient qu'il puisse m'en cuire ;
J'aimerais avoir le loisir de m'introduire ;
(au près de vous)Et ainsi vous faire preuve de mon honnêteté ;
Car le temps, anciennement ennemi juré ;
M'a finalement permis de réaliser ;
A quel point la recherche de la perfection ;
Et l'ivresse prétendument passagère ;
Peuvent, le temps d'un coup de tonnerre ;
Tourner en affliction ;
Me voici donc, fiers Chevaliers ;
Nouvelle mouture, d'un moi altéré ;
Espérant faire la preuve d'un cœur pur ;
(Priant qu'un jour) Les bons les braves et les cœurs purs;
Suivent en chœur nos aventures ;
Ces détails habilement contournés ;
Il est, ce me semble ;
A l'idée, j'en tremble ;
Grand temps de commencer - et mon récit, d’entamer.
Je passe le plus clair de mon temps à faire les cent pas dans ma maison de forgeron, au cœur de bonta. A une époque j'arborais fièrement les couleurs de la cité blanche, enfin, l'unique couleur, vu que c'est la cité blanche. J'ai toujours préféré les bandelettes unies aux rayées, de toute façon. Mais depuis quelques temps, le vent a tourné et comme ça chauffait pour mes plumes, j'ai préféré me ranger, à cette occasion je me suis séparé de mon vieux chapeau de parrain, troqué contre un chapeau en crocodaille, histoire de passer incognito. Personne ne fait attention aux touristes.
De temps à autre je fais semblant d'aller bosser, équipé du sac portant mon nom.
(belle création d'ailleurs, originale et pleine d'inspiration, on sent que le sujet de l'oeuvre suffit à créer la pièce de collection) Puis, au détour d'une mine, je m'enfonce dans les entrailles de la terre, direction les soirées underground à base de métal nain-dustriel et de blague métal. ça rigole pas, on écorche des pious sur scène, on décapite des vampirettes, on vénère rushu, on descend quelques bières de bwork, et ensuite, on va se coucher, maman a dit de rentrer pas trop tard.
C'est donc un soir, incapable d'avaler la moindre goutte d'une potion de foyer, que je dû me résoudre à remonter de l'île du dragon cochon jusqu'à bonta, à pied, Feldz Paffe étant lui aussi caillou contre caillou, on avait pas de sam, le plan galère. Passer le pont, ok. Remonter la plaine des scarafeuilles, ok. Et si je prenais le zaap des scarafeuilles ? Pas assez frais encore, puis j'avais faim, je comptais prendre un kebab de bouftou à l'atelier chasseur de la forêt maléfique.
Ce foutu zaap, où qu'il est d'ailleurs ? Ah, le v'là. 750 kamas pour aller à bonta ? Mais j'suis fauché moi... Bon, les bworks d'à côté, ils pourront sûrement me dépanner.
*Intermède musical*
Après, trois morts et cinq brûlés, j'étais le dernier nain debout. Et ça le butin se montait ... à 6 kamas et un sandwich au poulet. Je décidais donc de m'aventurer dans le marais, à la recherche d'une quelconque babiole de valeur. Quand soudain... "aaaah, un crocodaille !" Il avait reconnu les écailles sur mon chapeau, et il comptait bien se faire un sac de mes bandelettes. Je courus donc à perdre haleine à travers le marais, et repris mon souffle adossé au tronc d'un kalyptus,
situé sur une île, au beau milieu d'un lac.
Je me souvins de cette fois où j'avais aperçu un énergumène mimant un cheval, expliquant à un paysan anarcho-syndicaliste une histoire d'épée au fond d'une marre, supposée rendre légitime sa détention du pouvoir exécutif. Pantomime aquatique ou pas, ce que j'ai vu ce soir là est resté bien présent dans mon esprit. Alors que je m'approchais de la marre pour me désaltérer, Elle, est apparue. Étincelante au milieu de ces eaux troubles, elle s'avança vers la berge. Alors que je me redressais de toute ma hauteur, dissimulant mon impatience à l'idée de recevoir la consécration tant attendue, elle dit :
*mouche son nez* Bonjour madame !
- Beh, qu'est-ce que tu fous ici toi ?J'allais répondre, mais elle s'empara du kebab de bouftou, toujours pas entamé, et poursuivit.
- Ah bien, t'es pas venu les mains vides. C'est déjà ça.-C'est à dire que ...
- Bon bref, pas l'temps. ça fait un bail que je te vois tourner en rond là, tu passes tes journées à glander, t'en a pas un peu marre ?!- Hé bien, c'est à dire que ...
- J'veux pas l'savoir, t'as intérêt à te bouger. D'ailleurs, y'en a quelques-uns que j'ai rassemblé, autour d'une table ronde, ou à côté, enfin tu verrais bien. Ton avenir est là-bas, rejoins-les, et agis, pour une fois.- Oui madame.
Voici, en somme, ma rencontre avec la Dame du Lac.
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Sinon, présentation rapide, stakhanov, xélor nain niveau 193 (et demi !) neutre pour encore un bout de temps. A côté de ça je "joue" occasionnellement trois autres persos, Dokei, sacri air/eau/ec cac 15X, Zoskia, une éni 12X orientée soin/dégâts (enfin, elle a maîtrise 6 mais se coltine une rhon en ce moment, bref.) et égide, un féca 120 (o, rly ?). La raison d'être des trois "secondaires" ? C'est simple, dokei c'est mon premier vrai perso, avec lequel j'ai permis à mon nain de faire ses débuts, une sorte d'attachement sentimental. Les deux autres sont le fruit d'une nécessité d'autonomie :
J'ai rejoint les Fol de Dol récemment, guilde très sympathique, mais qui reste assez figée question pvm, et je m'ennuie ferme.
J'ai donc sorti de terre de quoi taper quelques mobs quand je suis tout seul, mais l'expérience le prouve, rien ne vaut une bonne déconnade à plusieurs sur skype.
Voilà donc le portrait de l'énergumène qui espère intégrer vos rangs.
Tchuss =)
Mar 23 Aoû - 23:40